Le Dellec: Un camp américain 25 et 26 septembre 2021
Si l’environnement du phare du Minou attire particulièrement les Vigies, le patrimoine de Plouzané, le long du Goulet, ne manque pas d’intérêts à mettre en valeur. Ce week-end du 25 et 26 septembre, nous avons eu le plaisir d’être invités par l’association « Brest 44 ».
Participer aux animations autour de la reconstitution d’un camp américain au fort du Dellec était aussi pour nous l’occasion d’échanger nos connaissances littorales, maritimes et historiques avec les membres d’autres associations et les nombreux visiteurs.
Gildas Priol (Brest 44) l’organisateur de ces journées, était sur tous les fronts et ses troupes aux petits soins pour ses invités. Une belle organisation qui aura accueilli 2500 personnes comme en témoigne ce lundi la presse locale.
Tout en installant notre stand, sous le chapiteau, face à la mer, nous avons fait connaissance avec nos plus proches voisins:
- A tribord, l’association « 1846 » qui va nous permettre de corriger quelques inexactitudes à propos du fort du Dellec: Ce fort dont les travaux de construction commencent en 1793 n’est évidemment pas l’oeuvre de Vauban et même, s’il comporte des constructions en béton plus récentes, il ne s’intègre pas, non plus, dans les fortifications du mur de l’Atlantique. Avis aux guides touristiques, mettez à jour vos plaquettes. Aux Vigies du Minou, discrètement, nous vérifions nos sources et nos copies. Plus le droit à l’erreur après la visite guidée et très documentée conduite par Patrick Jadé.
- A bâbord, la Société d’Etudes de Brest et du Léon propose (depuis 1954) de très riches articles publiés régulièrement dans la revue « Les cahiers de l’Iroise ». (Les plus curieux d’entre-vous y trouveront, dans le numéro 9 hors série de septembre, un article sur le phare du Minou).
Entre ces deux référents dont la réputation et le sérieux ne sont plus à démontrer, les Vigies du Minou trouvent bien vite l’occasion de présenter leurs travaux et invitent les premiers visiteurs à faire connaissance avec notre association.
Le patrimoine littoral et maritime attire les curieux
Malgré ces échanges et rencontres sur le stand, devant les photographies que nous présentons, la balise de la Mengam par exemple, n’a pas su nous certifier si les blocs de pierres taillées, que l’on observe à sa base, sont bien le témoignage des travaux de Vauban. Cette fois, sans hésitation, plan à l’appui, le stratège de Louis XIV avait bien entrepris d’ériger un fort au milieu du Goulet. La force des courants marins et la profondeur du chenal à cet endroit mirent en échec plusieurs tentatives de construction.
Nous ne resterons cependant pas bredouilles sur cet environnement. Parmi nos visiteurs, quelques pêcheurs locaux, sans être trop précis, nous révélèrent que près de telle ou telle roche, le coin est réputé pour la pêche au lieu voire aux crevettes. Si les dates et les mots ne nourrissent pas l’historien, la pêche en mer pourrait y subvenir.
Un mystère en entraînant un autre et attisant évidemment notre curiosité, nombreux furent les commentaires et les tentatives d’explications sur les « brenics » du Mengant. La face extérieure des pierres taillées, côté mer, montre une multitude de pitons en relief dont nous ignorons l’utilité. Un, deux, trois ou quatre, quel maître d’oeuvre ordonna aux tailleurs de pierre d’araser chacun des blocs en y laissant ces protubérances rocheuses?
La demi-lune, terre-plein gagné sur la mer, portant en 1776 plus de quarante canons, craignait plus la force et la ténacité des courants marins que les boulets anglais. A l’assaut des vagues, le premier rempart Ouest n’avait résisté que trois mois. Le maître d’oeuvre aurait-il imaginé des pitons un peu comme des leggo s’emboitant entre eux pour renforcer la tenue du rempart? L’architecte militaire ne nous a pas encore révélé tous ses secrets.
Nos recherches sur l’origine de ces fortifications auraient pu nous distraire du thème principal de ces journées. « Animations et commémoration de la libération de Plouzané en septembre 1944 par les troupes américaines ». Ces forts, ces remparts ont été érigés, renforcés, réarmés aux mêmes points stratégiques surplombant le Goulet depuis des centaines d’années. Quelques experts arrivent aujourd’hui à lire les couches historiques superposées. Les témoignages des derniers combats qui se déroulèrent à proximité, sur notre commune, s’ils ne sont pas encore transcrits sur le papier se feront hélas, de plus en plus rares.
Le vent d’Ouest se renforce ce dimanche après-midi sur le Goulet. Les toiles de tentes du campement américain sont bien à l’abri sur l’esplanade du fort du Dellec. Le chauffeur d’un GMC manoeuvre avec précision et précaution son long véhicule pour franchir la porte du fort. Les visiteurs arrivent, de plus en plus nombreux. La tourelle d’un canon anti-aérien (démilitarisée) entame une ronde saccadée pendant que le phonographe du Mess de campagne porte jusqu’à nous de nostalgiques mais entraînants airs de jazz presque oubliés.
C’est l’heure de la présentation des uniformes. Il faut dire tout le soin apporté au détail des tenues militaires et civiles jusqu’au maquillage des dames, tout est parfait. Il ne manque sur le plateau du fort du Dellec qu’un metteur en scène et ses caméras pour lancer un « Silence on tourne » Le décor et les acteurs sont parfaits jusque dans leurs regards, le visiteur est plongé dans un épisode très proche de la réalité.
Silence on tourne! Mais c’est le brouhaha à côté du stand des Vigies, les visiteurs sont de plus en plus nombreux à circuler entre les murs de l’ancien fortin. Le ronronnement d’un moteur de jeep et l’odeur de l’essence se mêlent à l’ambiance. Juste derrière le stand des Vigies, sous une autre tente de campagne, un vidéo projecteur déroule en boucle des archives cinématographiques de Brest à la libération.
C’est le moment que choisi une dame, âgée, accompagnée de sa famille pour s’arrêter au stand des Vigies du Minou. Elle semble très intéressée par les documents que nous présentons. Très vite, nous comprenons qu’elle est venue pour évoquer ses souvenirs. Nos regards se croisent.
Elle est venue pour témoigner. « Je regrette, j’aurais dû le faire beaucoup plus tôt » Sa voix est hésitante, les mots vont moins vite que sa pensée. Quelques minutes pour tout raconter. Nous aurions le temps, mais à côté, le brouhaha, le moteur de la jeep, les gens qui passent! J’essaie de prendre des notes sans quitter son regard. Une amie qui la soutient lui dit: « Ha oui, tu te souviens Th… » Je souris, j’ai peut être le prénom de la dame qui par discrétion, ne souhaite pas nous révéler son nom. Sur une reproduction de carte ancienne, notre invitée pointe son doigt sans hésiter entre la pointe du Diable et le fort du Dellec. C’est là que sont ses souvenirs près de « Coat Quillé ». Sur le plan d’Etat-Major de 1866, le cartographe avait noté phonétiquement « Coquiller » mais la mémoire locale et bien plus fidèle à l’origine et la signification des lieux-dits de notre verte campagne.
Du haut de son promontoire, surplombant la mer, de la cour de la ferme, dans les champs proches du Dellec, MT. (nous l’appellerons MT.) a observé les avions alliés larguer au dessus du Goulet des chapelets de mines anti-sous-marine. Des longs tubes chargés d’explosifs, de la poudre de couleur jaune, je me souviens. Parfois ces mines tombaient dans les champs proches du rivage. Les allemands venaient récupérer la partie mécanique qui les intérressait et laissaient sur place les tubes contenant de la poudre. « Les américains viendront les récupérer » lançaient ironiquement les allemands aux paysans effrayés par ces explosifs que le parachute et le vent avait dispersé dans les champs. Quelle mémoire! J’évoque la pointe du Nevent, ha non me dit-elle, le Nevent en breton c’est la vallée, me voilà corrigé.
Puisque nous nous dirigeons vers cette cette pointe, du Diable, c’est là que les allemands avaient tendus des filets sous-marins pour empêcher les navires d’entrer ou de sortir de la rade. Entre la pointe du Diable et le Fort Robert, sur l’autre rive, les envahisseurs qui s’étaient emparés du port de Brest avaient tendu à son entrée, des filets métalliques de plus d’un kilomètre (1,7 km). Il y avait des vedettes pour les manoeuvrer comme des portes au milieu du chenal pour laisser passer uniquement les navires autorisés.
MT. se souvient aussi de l’arrivée des américains. Ils sont restés plusieurs jours. Ils s’étaient installés dans l’abri près de Coat Salou au dessus de nous. Les soldats nous rassuraient en disant que tant qu’ils étaient là, notre famille ne risquait rien.
Brest sous les bombes! MT. ne nous en parlera pas mais l’inquiétude était grande pour ceux qui y avait de la famille. Son oncle, très inquiet, avait pris la route depuis les environs de Roscoff pour venir jusqu’à Plouzané. Il craignait le pire, avec ces informations qui circulaient et Brest bombardé.
(Selon l’un de nos adhérents, très documenté sur les mouvements de troupes à la libération, il pourrait s’agir d’un détachement de Rangers américains qui auraient installé un camp près de la ferme des parents de MT.)
(Les témoignages sont rares sur la commune).
***La compagnie « F » des rangers a été mise au «repos » suite aux durs combats de Plouzané à Kerdalaes. Ils tenaient la ligne de front. Les allemands les bombardaient avec leurs pièces d’artillerie. Un des rangers fut tué par l’explosion d’un obus. Il a été porté disparu. Son corps a été retrouvé quelques jours plus tard.
Au stand des Vigies, emportée par la foule et par le temps qui passe, MT. nous a remercié plusieurs fois avant d’aller visiter, accompagnée par sa famille, le camp américain reconstitué sur les terrasses du fort du Mengant. C’est avec beaucoup d’émotion que nous acceptons et partageons au nom de tous les participants et de l’organisateur les remerciements de cette dame qui a souhaité rester discrète. Un témoignage précieux qui restera dans nos mémoires.
Un patrimoine immatériel trop éphémère
Un témoignage trop court, saisi sur le vif et vous connaissez la gourmandise des Vigies du Minou pour ces collectes de mémoire. Alors, à partir de quelques indices, nos enquêteurs se sont lancés, dès le lendemain, sur la piste de MT. Il nous fallait retrouver notre précieux témoin, en apprendre un peu plus. Un prénom, un lieu-dit proche du fort du Dellec vers 1944. Le cadastre et les archives numériques des recensements de la population avant la guerre devraient nous permettre de retrouver une famille, une jeune fille de 12, 13 ans qui pourrait être notre discrète et mystérieuse MT.
La réglementation sur la communication des archives et la protection de la vie privée limitaient nos recherches aux années 1945. Très rapidement, un réseau d’échanges de mail et d’appels téléphoniques nous permirent de retrouver notre témoin et sa famille rencontrées la veille au Fort du Dellec. MT acceptait de nous rencontrer pour évoquer plus précisément ses souvenirs.
Plouzané 1940 – 1945: J’avais une douzaine d’années, la ferme et celle de nos voisins étaient éloignées du bourg.
Le réseau routier n’était pas aussi développé. Nous nous déplacions en empruntant des chemins, des voies charretières. J’allais à l’école à pied, à Saint-Pierre (Brest). C’était plus proche et je profitais à l’occasion de la voiture d’un autre voisin qui emmenait son fils à la même école. (MT venait de nous ouvrir sa porte et déjà, elle nous racontait)
Dès l’annonce de l’arrivée des allemands nos parents nous ont mis à l’abri dans la famille près de Roscoff. J’allais y passer presque trois ans, chez mes grands-parents. Cependant, je garde le souvenir d’évènements à Plouzané qui sont restés gravés profondément dans ma mémoire.
Le couvre-feu avait été instauré par les allemands. Le soir, il fallait se calfeutrer à la ferme et masquer la moindre lumière. Il était interdit de circuler à l’extérieur.
Dans la journée, mon père allait quelques fois à Brest. Ce jour là, il avait réussi à se procurer un gros pain de trois kilo. La nourriture, la farine et le pain était rationné mais à la ferme, avant la guerre, nous récoltions les genêts sur la garenne. Ce petit bois sec était recherché par les boulangers pour allumer leurs fours. Mon père avait gardé des contacts avec ces boulangers de Saint-Pierre qu’il fournissait en fagots. Il se réjouissait de ramener à la maison ce gros pain de 6 livres qui ferait le régal des enfants. Mais ça, c’était juste avant de rencontrer sur son chemin des soldats allemands. Halt! papiere bitte!!! Ses larges mains serrèrent un peu plus fort le grand sac de toile qu’il portait par dessus son épaule. Le gros pain si appétissant changea de camp.
En haut de la plage à Sainte-Anne, un mur et un fossé anti-char avaient été construits. Une planche nous permettait de franchir le fossé. Il restait juste l’espace suffisant pour se faufiler entre le mur de l’hôtel et ce grand mur qui devait empêcher des troupes d’y débarquer. Les allemands s’étaient installés à l’hôtel.
Un autre jour, nous étions dans la cour de la ferme avec mon père. Par instinct sans doute, nous avons fermé précipitamment les portes en voyant arriver quatre militaires armés qui descendaient la colline. Leur tenue ne laissait pas de doute, il s’agissait de soldats SS. Mon père et moi, nous nous étions adossés aux portes de l’écurie (qui ne s’ouvrent que vers l’extérieur) pensant empêcher les allemands d’y entrer. Ils cherchaient des chevaux, nous n’en avions plus. Ils ont, malgré nous, ouvert les portes et constatant qu’il n’y avait pas de chevaux se sont emparés de toutes les brides et licols accrochés à la porte.
Vous avez 30 minutes pour quitter la ferme!
Les troupes américaines qui ont débarqué en Normandie poursuivent leur reconquête du territoire. Les allemands s’apprêtent à combattre aux abords du fort du Dellec et de ce verrou fortifié de l’accès à la rade de Brest. Ceux qui tenaient la place depuis 4 ans ré-organisent déjà leur système de défense.
La ferme où nous habitions aurait pu servir de quartier général ou d’abri aux troupes américaines. Cela n’avait pas échappé aux artilleurs des bunkers allemands postés juste de l’autre côté de la vallée. Ce matin là, les allemands arrivèrent aux abords de la ferme en nous ordonnant de quitter les lieux. Que prendre? Que peut-on emporter dans ces cas là? Vous avez 30 minutes pour quitter les lieux avait ordonné l’officier allemand. La famille s’était à peine éloignée que le souffle d’une explosion retentit. La toiture et la façade de la ferme venait de voler en éclat.
Où aller? Nous n’étions pas propriétaire de la ferme mais, ces terres, ces cultures, le bétail, nous ne pouvions pas les abandonner. Nous nous sommes réfugiés, dans un premier temps, dans un abri de fortune le long d’un talus.
La peur au ventre, nous y avons passé une première nuit. L’abri précaire ne possédait qu’une seule sortie. En cas de bombardement, nous y serions certainement restés prisonniers sans pouvoir nous échapper.
Chom peoc’h ! Tais toi ! Reste tranquille!
La décision fut prise de nous éloigner de la ferme. Un nouvel abri possédant plusieurs sorties fut aménagé par mon père dans un hameau pas trop éloigné. Les trois entrées cette fois, étaient camouflées par des javelles. Les gerbes de blé tentaient de masquer naturellement les entrées de la cache improvisée. Un soir, alors que nous nous y étions repliés, nous entendions, tout près de nous, des hommes parler en allemand. Ma plus jeune soeur apeurée demanda à notre frère aîné d’aller voir ce qui se passait. Chom peoc’h ! lui répondit-il d’un ton sec en breton, en mettant le doigt sur sa bouche. La nuit passa dans la crainte et au petit matin, lorsque notre frère sortit de la cachette, il découvrit des grenades sous les gerbes de blé. Le piège n’avait pas fonctionné.
Les américains arrivèrent à la ferme, et se cachèrent près de notre abri. Pour nous rassurer, ils nous disaient: « Tant que nous sommes là, vous ne risquez rien » . Ils restèrent avec nous, peut être deux ou trois semaines. Les allemands dans les blockhaus de l’autre côté de la vallée ne cédaient pas de terrain. Un jour, je me souviens, les allemands hissèrent un drapeau blanc au dessus d’un blockhaus qui se trouvait proche aujourd’hui de l’hôtel du Belvédère.
Alors qu’ils semblaient vouloir se rendre, les allemands ouvrirent le feu sur le groupe de soldats américains qui s’approchaient pour les faire prisonniers. Dès lors, Les rangers américains voulurent à tout prix se venger de cette traitrise. Il demandèrent à mon jeune frère de les guider vers le blockhaus en empruntant des sentiers détournés. Ma mère était affolée, mon frère si jeune. Les soldats américains réussirent à s’approcher du blockhaus et furent sans pitié face à ceux qui les avaient trompé. Leurs camarades étaient vengés.
Après la guerre, la ferme détruite, nous habitions dans la remise épargnée en partie par l’explosion.
Mon père avait essayé de réparer le toit de la maison, mais les matériaux manquaient.
Il fallait se débrouiller. Il récupéra des bâches militaires en tissus paraffinés ainsi que des fûts à munitions. Découpés, martelés, cloutés sur les parties de la charpente qui le permettaient encore, les tôles de récupération offraient un bout de toiture de fortune à la maison en partie effondrée. Nous pouvions y mettre temporairement à l’abri des intempéries la récolte de blé et de seigle. A la moindre pluie, des poches d’eau se formaient sur les bâches.
Dans l’urgence et la nécessité, on nous attribua une baraque. Mon père partit avec le cheval chercher les panneaux de bois qu’il fallait assembler. Près de la ferme inhabitable, la baraque d’infortune était posée sur des grosses bobines de bois. Un peu à l’abri de l’humidité mais pas du vent qui partout s’infiltrait. Je me rappelle l’hiver y avoir casser la glace le matin pour y faire le café. Nous avons habité une quinzaine d’années dans cette baraque qui ne devait être qu’une solution temporaire.
Avant de partir et de remercier MT de nous avoir confier ces souvenirs, je lui demandais, pour l’éloigner un peu de ces champs de batailles, si, malgré tout, après ces années de guerre elle avait eu quelques loisirs. Elle était bien jeune.
Oh! vous savez, après le travail de la ferme, le samedi et le dimanche midi j’allais quelques fois faire le service au restaurant de l’hôtel près de la plage.
Franchir la vallée du Nevent pour les troupes américaines qui venaient du Nord-Ouest et de l’Ouest ne fut pas une simple affaire. MT et sa famille s’accrochèrent à leurs terres. On acheta un nouveau cheval, il s’appelait « Mousse », je m’en souviens très bien.
Remerciements
- A notre sympathique hôtesse (MT) qui a bien voulu nous accueillir pour partager avec nous ses souvenirs.
- A Gilbert, collecteur de mémoire, conseiller technique, avec qui nous avons réalisé cette rencontre pleine d’émotion, sans oublier Rémy, Patrick, Noé et Olivier au stand des Vigies samedi et dimanche après-midi et Alain pour ses photos.
- Aux organisateurs et participants des ces deux après-midi au fort du Dellec.
2 réflexions au sujet de « Plouzané 1939-1945 »
Magnifique histoire… De beaux souvenirs..
Merci beaucoup Jeanine.